Pigeon-Vole

Au début de l’année 2022 ayant renoué avec un ancien membre du club revenu dans la région après qu’on se soit perdu de vue car qu’il l’avait quitté pendant une longue période. Il voulait quelques cravatés du Kosovo qui lui avait bien plu pour servir d’appelants pour ses tipplers anglais et ses hauts volants (Iraniens et pakistanais) refusant un paiement je proposais un échange ultérieur , peu après il souhaitait des birminghams pour deux amis dont une vétérinaire ,pas de soucis
Les rescapés des pertes dues à l’autour et à une maladie ceux qui avaient logés dans la remorque reproduisaient bien à l’abri et de toute façon ils ne voulaient plus voler à la maison à cause des attaques fréquentes de l’autour (et même une fois de deux ensemble dans la cour)
Les birminghams me narguaient hors de portée sur le toit quand je les sortaient.je faisait juste voler en fixe sept mâles veufs rescapés (j’avais séparé et donc perdu leurs femelles l’été) cela tous les deuxoujours j’ai continué jusqu’à ce qu’il n’en reste que 3 sur 7 .Donc l’idée d’avoir des des hauts volants ou des tipplers qui échapperaient plus facilement à l’autour me titillait.

Le printemps arrivant, mon ami avait cinquante quatre pigeonneaux au nid, principalement des tipplers ,les iraniens servant souvent de nourriciers .Il voulait une équipe suffisante du même d’âge pour ne pas avoir à rajouter des jeunes de sorte qu’ils montent en puissance simultanément ,d’autre part il ne faisait plus voler les adultes ayant tous volé 10 heures et plus pour préserver sa souche découlant d’une quinzaine de sujet éclose d’une quarantaine d’œufs ramenée d’Angleterre et élevée par des voyageurs, avec juste une infusion ultérieure de sujets d’origine américaine via un éleveur des hautes alpes les ayant directement des USA.

IL me proposa dont de me donner les sujets à naitre d’avril à l’été avant de séparer ses couples. Quand leur nombre dépassa celui des pigeons qu’il avait eu de ma part je lui apportais du grain en compensation, j’ai aussi eu des iraniens de sa part et après j’y ai ajouté sept sujets de la même souche auprès de l’éleveur iranien qui allégeait son cheptel afin de retourner en Iran pour aider à la révolution.

J’avais bien l’intention d’entrainer séparément les deux races les jeunes iraniens logés dans un ancien poulailler et les tipplers disposant de deux compartiments contigus, un pour les sujets volant déjà bien et l’autre pour les jeunes à adduire, mais suite à une attaque de fouine (ou chat ? et à la perte de la douzaine de hauts volants en phase d’adduction ,j’ai du renoncer à utiliser ce local et j’ai ressortis presque tous les hauts volants mis de coté pour reproduction avec les jeunes tipplers avec l’idée que ça les stimuleraient en vol ,j’avais déjà en tête de garder seulement les tipplers dans un second temps .

Ces jeunes nourris une seule fois par jour mais à volonté ont été lâchés presque tous les jours sans précaution particulière sauf apprentissage à rentrer par des clapettes pour un pigeonnier (avec une cage attenante à une volière balcon) et simplement par la porte pour l’autre.

J’ai été surpris de n’en perdre aucun alors, je lâchais en premier les plus vieux et quand ils redescendaient au bout d’une heure à hauteur de clocher en deux fois les 7 iraniens qui avaient déjà volé chez leur précédent propriétaire cela prolongeait un peu le vol, puis quand ils se posaient je libérais les plus jeunes tout le monde après avoir « fait du toît » faisait des petit vols suite à une panique ou un petit coup de drapeau (sur canne à pèche de sept mètres cinquante) .

Quand il me semblait qu’un jeune volait volontiers je le transférait dans le groupe des plus vieux sans plus faire la distinction avec les iraniens ,n’ayant pas remarquer de différences au niveau du vol et de la hauteur, ces ajouts successifs de nouveaux jeunes (quand ils avaient perdu le « cri du nid » explique que pendant l’été les vols n’ont pas dépassé deux heures ,le nombre aussi puisqu’il à culminé à quarante sept ainsi que le mélange des deux races il est arrivé d’ailleurs qu’il y ait une dépose au bout d’une heures de certains.

L’autour des palombes m’en prenait plusieurs par mois et n’allait pas les chercher à bonne hauteur, il renonçait même quand je l’effrayais en criant et gesticulant. , le faucon pèlerin ne se montrait pas.

En septembre je n’ai plus ajouté constamment des jeunes, certains jours je lâchais les tipplers seuls et les iraniens avec mes derniers jeunes le temps de vol a atteint deux heures trente, j’ai trouvé difficile de décerner ceux qui tiraient l’équipe vers le bas sauf deux trois j’ai fait des équipes de sept huit sans améliorations notables et je préférais les grosses escadrilles bien groupées.
En octobre il y a eu une amélioration de la hauteur de vol, ls montaient à hauteur point, j ai même un jour fais sortir ma femme pour témoigner qu’ils disparaissaient au dessus de trainées nuageuses.

En novembre il y eu un vol de trois heures trente cinq minutes à quarante trois pigeons (presque tous), plusieurs couples s’étant formés naturellement ayant été retirés dont deux qui s’extrayaient du vol et se posaient ensemble prématurément pour fricoter.

En décembre le 21 le meilleur vol a été de trois heures vingt minutes et a partir de ce moment là l’autour étaient de plus présent et efficace mais c’était encore supportable. Mais j’ai eu en cadeau de Noel : le faucon pèlerin.

Depuis quelque jour je préparais trente quatre pigeons (Birminghams, taklas, cravatés du Kosovo et mes quatres plus jeunes tipplers) avec la remorque pour un tournage dans le jardin d’une maison, ceux là ne devaient pas voler mais venir picorer aux pieds d’une comédienne, s’envoler, revenir…

Le six janvier, devant faire les courses le matin, j’ai en lâché une quarantaine en début d’après midi, me réservant de les rappeler en exerçant ceux de la remorque, vers seize heures six sont revenus en plusieurs fois : quatre iraniens et les deux plus jeunes tipplers. Le reste était invisible, j’ai entrainé les « artistes » à faire des allées et venues et après la nuit est tombée sans traces des pigeons disparus.

J’avais l’éclairage dans leur pigeonnier et un spot pour de futures poses en nocturne, j’ai laissé trainer quelques droppers cravatés et je suis ressorti régulièrement et après le diner : je les ai vus ! Oui j’ai bien vu avec la quasi pleine lune à une hauteur incroyable, le groupe scintillait quand ils changeaient de direction, je suis ressorti régulièrement, certaines fois en les voyants, d’autres non, ma femme réquisitionnée n’a rien vu. A vingt trois heures je suis allé me coucher en laissant l’éclairage.

J’ai jeté un coup d’œil en vain pendant la nuit, le lendemain un était revenu pendant mon petit déjeuner puis deux une heure après, puis six puis au compte goutte le dernier en début d’après midi
Un dernier était là le lendemain matin mais douze manquaient à l’appel, que sont ‘ils devenus ?

Les rescapés étaient en pleine forme, après trois jours de repos j’ai relâché et le 11 janvier j’en ai encore perdu trois la perte deux justifiés par une attaque de pèlerin à bonne hauteur et une d’autour à hauteur de clocher lors de la pose.

Après ça j’ai lâché uniquement sept tipplers cigognes mâles (les pertes avaient concernées plus de femelles) tous les deux, trois jours en rajoutant un plus ou deux jeune il en reste encor cinq, j’ai prévu de continuer jusqu’à ce qu’ils ne soient plus que trois, souvent l’autour arrive dès le lâcher, ils montent très hauts ….et disparaissent très rapidement même dans un ciel bleu ,le faucon à pris le relais, ils reviennent au bout de deux ou trois heures, l’autour revient aussi, sauf s’il a fait prise car je continue sinon à faire voler du moins à libérer les autres .l’autour est quand même perturbé par mes gesticulations et mes cris (j’ai pas de voisins) les corneilles le chasse parfois et a deux reprises ,j’ai vu le pèlerin le harceler.

Mi février j’ai participé au tournage et à la suite en laissant voler les pigeons et depuis j’ai perdu quatre des 6 tipplers de la remorque, deux Birminghams, un takla , pourtant peu motivés pour voler en fixe et même un cravaté et depuis ,un mois après, çà continue encore un tippler ce matin.

Mais j’ai encore cent cinquante sujets, pourtant je ne peux pas me résoudre à laisser les pigeons enfermés et à empêcher ceux qui sont en volière de reproduire,
J’ai pensé faire uniquement du pigeonnier mobile dans des plaines bien dégagées malgré des inconvénients pour moi ,le printemps arrivant, j’espère retrouver la motivation pour cela mais je vais devoirde toute façon à mes grands regrets me séparer des tipplers et des iraniens sous peine d’en perdre « autant que Dieu peut en bénir »
.
J’aimerais trouver des amateurs dans une région préservée (s’il en reste), je ne suis pas partisan de les donner mais le prix ne sera pas un obstacle pour un lot important. Contactez-moi au 0986220755
Bernard GARON