Pigeon-Vole

L’automne vient de commencer, il est temps de faire un point.

Mon envie d’avoir une équipe de jeunes montrant déjà de belles choses cet été s’est révélée trop ambitieuse, il va falloir que je sois patient ,mais j’ai des motifs de satisfactions , la reproduction et la santé ont été optimum. Les reproducteurs remis en vol sans difficulté, j’ai 9 mâles qui font des bonnes roulades fréquentes je vais continuer à les sortir 2 à3 fois par semaine malgré les risques, essayer d’en remettre( les 2020 )sur pigeonnier transportable, en revanche les femelles prémium sont moins nombreuses.

Actuellement je serais en mesure pour célébrer une occasion spéciale (un centenaire !) de sortir avec la remorque et le Kangoo bien rempli 100 pigeons en ajoutant aux 75 birminghams mes 12 cravatés et 13 claqueurs (race dont je me séparerai dès que possible comme je l’ai fait pour les duneks, leurs culbutes se font en bas vol, du fait que je les ai utilisés comme droppers ) les cravatés du Kosovo peuvent faire des plongeons très moyens, je garderais juste les plus jolis et gentils comme appelants.
j’ai plus de 150 pigeons en tout, et ça occupe bien quand on ne se contente pas de les nourrir.
L’année prochaine je débuterai l’élevage au printemps et pas en début d’année car avant il va falloir faire le maximum avec les 2021.
Mon objectif révisé est de faire évoluer une équipe mobile de bons yearlings en 2022 (sujets dans leur deuxième année).

J’ai bagué cette année 118 birminghams , j’en avait 36 (118+36 :154) j’en compte à présent 111 de tous âges ,75 de 2021 que j’entraine avec la remorque, 15 remis en vol en fixe et une vingtaine mis de coté . Il en manque donc 47(154-111+4*) en théorie, comme j’ai l’habitude de céder mes plus anciens, aucun n’est mort naturellement (Mon plus vieux à part un couple « tête de souche » est le seul à être bagué 2017).

J’en ai cédé une quinzaine, une intrusion de chats a couté la vie à 4 (*bagues réemployées) et l’autour a du prendre la majeure partie du reste souvent mais j’ai assisté à beaucoup d’attaques dont une bonne demi-douzaine sur des sujets vraiment très prometteurs nés en début d’année, (le rapace s’en prend plus facilement à sujet isolé qui a perdu de la hauteur suite à une roulade).

La remorque avait pour objectif de s’écarter des bois pour échapper au rapace, mais même en terrain très découvert j’ai eu une attaque en juin faisant disparaitre un vol de 11 claqueurs ,9 sont revenus sur une grange proche le lendemain et le surlendemain mais avec la quarantaine de birminghams du vol précédent dont certains étaient encore peu aguerris, je ne sais pas comment cela ce serait passé.

Donc j’ai continué la plupart du temps en entrainant à proximité de la maison, çà permet de lâcher très tôt ou tard en évitant la chaleur, entre 2 pluies, quand il y a du vent et pour éviter la proximité du bois et les stations sur le toit Je mets la remorque au bord d’un pré voisin ou j’appelle avec un panneau blanc les pigeons à distance leur faisant parcourir jusqu’ à la longueur d’un terrain de foot pour me rejoindre en les incitant à tourner un peu avant de se poser à mes pieds ,celà une dizaine de fois( jusqu’à épuisement des graines).

Si ça c’est sympa à voir, ce n’est pas terrible pour la performance sportive comme ils ne dépassent pas la hauteur d’un clocher (de village) mais je continuai car je peux ainsi repérer d’assez près ceux qui commencent à faire des enchainements sympas pour les faire voler séparément plus longtemps et monter plus haut, d’ailleurs certains en prennent l’habitude et se posent après les autres dans mes exercices en nombre.
Actuellement ceux qui ont entre 4 et 9 mois sont mélangés dans le même pigeonnier.

Donc le programme à venir se précise :
Je vais à présent diviser pour mieux régner !
-Dans les prochains jours :
-Enlever la quinzaine de jeunes de la remorque.
-Faire une vidéo d’un vrai vol d’ensemble de 70 car à l’avenir je n’en ferai surement plus.
- Répertorier tous les mâles confirmés, les regrouper dans un autre pigeonnier et les« remettre » tous simultanément dans la remorque où ils ont déjà résidé longuement dans leur prime jeunesse. (Un des 2 compartiments peut convenir 32 sujets (1 par case) avec à l’arrêt une ou deux extensions qui prennent place pour leur offrir plus d’espace.
-Ces trois derniers jours deux autours (un jeune et un vieux) ont attaqués 4 fois (1 prise) donc ils sortiront uniquement en extérieur bien dégagé pas forcément tous les jours car lâcher par petit lot de sujets bien différenciés pour sélectionner.
-Séparer les couples formés de la remorque en transférant les mâles et en laissant les 4 femelles, d’autres les rejoindront pour faire des vols distincts à l’extérieur après sexage certain.

Avant que j’ai identifié les femelles 2021 je compléterai le deuxième compartiment de la remorque avec la première vingtaine qui y rentreront (soit la moitié du reste) l’autre je la lâche plus tard.
-Les plus jeunes qui sont dans la remorque vont rejoindre le pigeonnier qu’ont quitté les jeunes mâles il comptera au moins 40 sujets j’en extrairais donc les femelles et les mâles au fur et à mesure qu’ils ou elles se déclarent.

Dans quelque temps :

J’aurais donc sur pigeonnier mobile 3 groupes de deux douzaines (mâles, femelles et non sexés) qui voleront séparément plus les « vieux » volant en fixe.

A plus long terme, quand tous seront sexés, je vais me séparer au moins du tiers pour n’avoir que 2 groupes (au fur et à mesure des entrainements je mettrai de coté ceux qui me déçoivent, certains qui quand même à 9 mois feront quand même des choses pourront être vendus ou voler en fixe avec les plus vieux en éclaireur et /ou en groupe de 20 pour diminuer les chances de prélèvement d’un des meilleurs.

Avant le printemps et le début de la saison de reproduction 2022 limité aux 6 à 8 meilleurs couples. J’aurais écarté tous ceux qui ne me plaisent pas et on verra ce qui reste. J’espère avoir l’occasion de vous les monter en action.

Comme disait M Raffarin : « La route est longue et la pente raide « , j’ajouterai :et la vie est courte ! Mais le plus important n’est pas d’être en haut de la montagne, c’est l’ascension qui compte !