Pigeon-Vole

Bilan de 2020 et des 100 derniers jours et préparation de futures performances :

Nous sommes début mai 2021, plus d’un un mois après le début de ce printemps bien froid et venteux et froid avec 13 jours de gel en avril, et déjà plus d’un trimestre écoulé depuis le sevrage des premiers jeunes. Il est temps de faire le point:
Pour ma race « historique » les taklas qu’on appelait claqueurs « mardin « au siècle dernier, époque où j’ai été champion d’Europe en trio. J’ai 8 couples dont la moitié était sur pigeonnier transportable (PT) l’année dernière, je vais les remettre en juin, ils remplaceront les 9 jeunes logés dans la remorque pigeonnier mobile avec les cravatés du Kosovo et servent tous de droppers. Je pourrais peut être égaler mes records de 666 culbutes sur fixe et 555 points sur PT mais je préfèrerais des chandelles aux culbutes nombreuses, si je reste encore attaché à cette race ,je me séparerais d’une grande partie des claqueurs pour privilégier les rouleurs volant plus volontiers et en nombre avec une figure plus spectaculaire.

Mes rouleurs de Birmingham descendent d’un du couple qu’Heine Bijker (4 fois champion du monde en kit de 20) avait amené en 2016 au championnat à Préveranges et d’une femelle de Jean Claude HOCHARD de 2016 que m’a donné Jacques.

Malgré cet étroit degré de parenté, les jeunes sont d’une très grande variété, tous avec le vol blanc et la queue majoritairement blanche:
Il y a des noirs avec plus ou moins de blanc ailleurs(les plus nombreux) ou juste le vol, des têtes de moine, des bleus barrés ou écaillés, pas mal de rouges récessifs, des rouges cendré, des presque tout blanc, des papillotés (fond blanc) plus ou moins mouchetés de rouge et même tricolores, des tigrés (fond noir)
L’emplacement de plumes colorées parmi les blanches dans la queue permet de différencier en vol les sujets de mêmes couleurs et Ils ont une bague colorée différente par catégorie à l’autre patte.

D’une année sur l’autre je me sépare d’ la moitié de mes reproducteurs, même de certains ayant été « champions », les couples restants ont été reformés en novembre avec succès.

Les 5 femelles rouleurs de Birmingham et 4 femelles taklas conservées étaient à part depuis juin, les mâles ayant étés remis en vol, avec succès pour les Birmingham : bonnes figures et temps de vol, en revanche les claqueurs culbutaient beaucoup mais se posaient rapidement avec du mal à descendre d’un toit.

La saison de vol 2020 qui avait débuté uniquement sur pigeonnier transportable avec le vélo et sa remorque en sortant jusqu’à 40 jeunes, s’est poursuivi au moment du premier confinement exclusivement à la maison avec les birminghams .
Les taklas et les duneks ne donnant pas satisfaction sur pigeonnier fixe à cause des arbres et des toits ont été encore ressortis un certain temps, sans faire d’exploits sauf revenir à la maison de plus de 4 kilomètres et on fait ensuite des petits vols fixes.

La rencontre à AYSE annulée comme cette année, un élément de motivation manquait aussi. Les jugements au milieu d’une après midi des plus chaude du mois de juillet caniculaire ne sont pas significatifs.

Toutefois les 3 Birminghams avec 34 belles roulades (et 43 sans être pointilleux sur les sorties) en 5mn 42 et les 112 culbutes des claqueurs en 5 mn sur pt permettraient d’extrapoler des scores pharamineux avec leur heure de vol assez habituelle, bien mieux qu’en 2019 où pour être champion de France mes taklas ont fait « seulement »233 culbutes en 60 mm et mes rouleurs 124 roulades en 40 mn .

Donc plus de 60 birminghams ont volé en 2020 tous les jours quand le temps le permettait, ensemble et en petit comité d’une dizaine de sujets bien identifiables pour sélectionner les meilleurs.

En novembre une douzaine de couples de jeunes Birmingham ont étés formés, tous ayant montré des roulades abouties, voire pour quelques uns avec un atterrissage assez brutal sur le toit du à une dernière roulade trop profonde en fin de vol ce qui à mes yeux est différent d’une bombe qui se retrouve au sol dès sa première figure.

Seuls trois mâles tardifs célibataires, épargnés par l’autour ont continué à voler plusieurs fois par semaine, un bon qui vole à présent avec les jeunes et un pas assez bon qui a été écarté et un pris par l’autour. L’année dernière ce rapace a du faire prise au moins une vingtaine de fois surtout à l’automne.

Cette année 2021, j’avais pris la décision raisonnable de me séparer de mes duneks à l’entrainement trop contraignant, en mars j’en ai échangé contre des cravatés du Kosovo à bouclier rouge et noir et un membre du club est venu de loin en mars pour les autres mais au dernier moment j’ai décidé de garder quand même 1 couple et 2 jeunes dont un que l’autour m’a pris le lendemain au sol.

Ce pirate des airs a nouveau frappé quelques jours après des les premières minutes du lâcher des 38 rouleurs de Birmingham ,contrairement au faucon pèlerin qui crée une panique par une première attaque souvent infructueuse et qu’on peut même effrayer par des cris ou un drapeau, l’autour on ne le voit souvent que repartir avec sa proie.

Le lendemain de l’attaque les pigeons sont montés et ont volé 25 mn et il y a eu une roulade fatale en fin de vol. .
Les deux jours d’après je les ai relâché mais l’après midi ils ont volé moins de 10 mm mais j’avais introduit dans la troupe six nouveaux jeunes, je ne les ai pas effrayé.

Le jour suivant lâché à 11 heures vol de 20mn avec 4 des jeunes sujets posés prématurément et j’ai laissé libre jusqu'à 14 heures une cinquantaine de sujets qui ont pu se baigner comme tous mes pigeons peuvent le faire environ 2 fois par semaine.

Le lendemain un vol de 1 heure, 2 se sont posés au bout de 10 mn et 7 ont continué après l’heure 10 mn supplémentaires pour les plus vaillants mais il manquait un sujet et depuis un autre à été mortellement blessé. Ces attaques se sont produites après plus d’un mois de tranquillité,

Je sortirais avec les meilleurs sur la remorque pigeonnier transportable et après la période pluvieuse annoncée car çà va être très prenant, et au lieu de passer 3 à 4 heures par jour avec les pigeons pour leur entretien et l’entrainement ce sera au moins le double au détriment notamment des travaux nécessaires au potager.

L’école primaire des rouleurs à présent une quarantaine de rouleurs 2021 en vol quotidien (nés de fin décembre à mars) ,ils logent dans un pigeonnier de 8 m2 et sont toujours sortis et récupérés avec les pigeonniers mobiles à roulettes ou dans celui de la remorque à quelques dizaines de mètres, ils volent soit en totalité soit en 2 équipes de 20mm à 1 heure (s’il veulent se poser avant 20mm je les effraie un peu au drapeau ,après 1 heure je les appelle), ils ne sont allés à l’extérieurs que 2 fois où seulement une poignée de volontaires a fait un vrai vol ,les autres restants à proximité de la remorque avec les cravatés et les taklas, ceci pour ne pas risquer de perdre ceux qui venaient d’être introduit en dans la troupe.

Ces derniers qui ont souvent encore le cri du nid et sortent de l’école élémentaire qui est une remise profonde de 4,5 m avec 2 portes battantes sur la largeur de 3m50, 3 petites cages et 4 grandes sont disposés de par et d’autre sur un seul niveau hauteur table. Il y a 2 éclairages qui ont permis l’augmentation de la durée du jour et l’entrainement portes fermées, ils sont passés par les classes suivantes :

-Phase 1 sevrage crèche :

Les jeunes sont ôtés du pigeonnier de reproduction quand descendus au sol après avoir eu dans la case deux petits récipients avec eau et mélange de graines ,ils commencent à se percher un peu. En tous cas avant que la couvée suivante de leurs parents éclose.

Jusqu’à 6 sont mis une cage grillagé avec perchoirs (type chien moyen 80cm) avec nourriture à volonté pendant quelques jours. Leurs jabots sont tâtés puis la nourriture est mise à disposition 2 fois par jour.

-Phase 2 maternelle petite section :

Quand ils se remplissent assez le jabot en quelques minutes, Les sujets sont regroupés par 10 ou 12 dans des cages type très grand chien 120 cm, il y a un casier ou au moins 40 cm de perchoir pour chacun.

Après 2 /3 jours avec, grit et eau à disposition et nourriture riche à volonté 2 fois par jour une cage sans fond est placée devant la porte et ils doivent plonger dans une cage grillagée pour manger, ceux qui sont rassasiés sont ressortis ,2 sortes de pigeonniers mobiles sont utilisés en grille ou avec dessus plein. La ration réduite (jusqu’à ceux que les 2 premiers aillent boire) et ils peuvent voleter avant d’avoir accès au pigeonnier transportable (pt) et aux graines.

-Phase 3 maternelle grande section:

Le mélange riche est coupé avec 50 % d’orge et la séance d’entrainement quotidienne s’ouvre sur l’extérieur juste devant les 2 portes grandes ouvertes, les jeunes ne sont pas vraiment affamés et ne rentrent pas tous immédiatement ,il y a un étage ouvert au dessus et ils vont sur la charpente mais finissent par rejoindre les pt avec l’aide des pigeons appelants (droppers) si besoin.

Jour après jour, ils vont s’enhardir, voler un peu, apprendre à rejoindre les pt à roulettes placés plus loin, se poser sur le toit du pigeonnier 120 x 80 cm placé sur la remorque (habité par une douzaine de droppers claqueurs et cravatés qui servent d’appelants) ,rentrer dans le pt 80 x80 x 80 cm aussi placé sur la remorque ,picorer du millet sur la toile (cirée) blanche sur la pelouse , ils peuvent aussi se baigner régulièrement come tout mon cheptel. A ce jour 11 jeunes sont à ce stade.

-Phase 4 école primaire :

Jusqu’à maintenant après ces 3 étapes ces sujets ont été incorporés dans le même groupe de vol mais je viens de diviser ce groupe en séparant la vingtaine des jeunes qui occupent un autre pigeonnier de 4 m2. 43 pigeons en tout.

Pour recevoir les 11 jeunes pas encore mis en vol la demi-douzaine juste sevrés et la quinzaine encore au nid il y a donc un potentiel d’une trentaine de Birmingham pour former une troisième équipe fin mai)

Plus de 60 sujets 2021 actuellement à l’entrainement plus de 80 avant l’arrêt de l’élevage après une dernière couvée en cours, dorénavant je casse les œufs ou je fais adopté en remplacement ceux des taklas , un troisième pigeonnier de 4m2 libre après

le transfert des 3 couples restants ayant terminé l’élevage pour cette année.
Tablant sur 25% de sujets vraiment performants, cela implique d’en élever et entrainer au moins 80 (sur la commande initiale 80 bagues commandées il m’en restait 15 et je viens d’en recevoir 20) donc la présélection s’effectue sur pt dans les environs de la maison jusqu’après les « saints de glace » mi mai.

Le but raisonnable est de former, avant mi-juillet, un « kit composé des 20 meilleurs » montrant si possible des roulades simultanées comme ça se pratique dans le reste du monde et de pouvoir le présenter à l’extérieur avec la remorque ce qui serait unique et aussi un trio performant (qui complètera le kit après jugement, en 2021 il n’y aura pas de championnat mais je pourrais me déplacer chez un juge).

Les 3 groupes ne sont pas figés et la sélection va commencer à présent par retrait de certains du groupe des plus âgés (remis avec les plus jeunes(redoublants) ou mis à l’écart) et remplacés par les plus jeunes qui se mettent à faire des roulades) Les sorties avec la remorque vont se faire à partir de deuxième quinzaine de mai avec le groupe des meilleurs, une quarantaine de pigeons en tout avec les tous les claqueurs volants ou appelants, les cravatés ,droppers ou accompagnant les duneks.

En juin, je vais remettre en vol les reproducteurs sur pigeonnier fixe. (en fin de journée en ,espérant que l’autour ai fait prise avant de séparer les meilleures femelles fin juin après avoir écarté les moins vaillantes que j’essaierais de vendre en couple, éventuellement raccouplées si je veux garder le mâle. Il y a 17 couples, je veux n’en conserver qu’une demi-douzaine au maximum. Je ferais concourir un trio en fixe si possible.

Je proposerais aussi à la vente les derniers jeunes moins familiers, moins empressés pour rentrer, ceux qui mangent moins vite… ainsi que tous ceux parmi leurs ainés qui après sélection, ne donnent pas satisfaction, bagarreurs, volant à part, se posant avant, faisant du haut vol, des figures imparfaites avec des roulades ou les tours sont dénombrables ou les sorties fantaisistes…ainsi que les reproducteurs devenus paresseux.

Les sujets assez vieux pour être sexés montrant peu de chose ne seront pas vendus mais donnés en prime (ils s’amélioreront ou pas) en effet, je mise sur le nombre pour extraire la qualité et pas sur le fait que certains sont moins précoces et se révèleront plus tard voire la deuxième année,

Pour permettre à un nouvel adepte de démarrer dans de bonnes conditions je ferais des lots indivisibles d’une dizaine avec par exemple 2 couples adultes, 4 petits, surtout des noirs et blancs, les plus nombreux plus en prime 2 jeunes qui pourraient s’améliorer, soit 10 pigeons à petit prix.

Les choses sérieuses vont donc commencer avec les sorties imminentes, j’essaierai de faire un point hebdomadaire avec photos et vidéos.

re:
Merci pour ce partage.