Pigeon-Vole

DEVENEZ FAUCOLOMBOPHILE !

Ce qui suit est (peut être ?) pour certains encore une fiction mais pourrait devenir réalité

Chez les éleveurs de pigeons de sport ou voyageurs, il y a de plus en plus de problèmes avec les rapaces : Surtout l’autour des palombes (le bien nommé) et le faucon pèlerin, appellation moins réussie car peu de pèlerinage chez lui (le nom latin « falco pérégrinus » est meilleur, la pérégrination avec un sens plus large : déplacement en de nombreux endroits, c’est vrai qu’il semble avoir le don d’ubiquité).
Certains constatent des pertes annuelles de plusieurs dizaines de sujets, voyageurs, culbutants, rouleurs, plongeurs, hauts volants …aucune catégorie n’est épargnée les tipplers sont encore plus exposés compte tenu de leur temps de vol.
Les attaques de l’autour sont furtives et les prises se font au sol, sur un toit, en l’air… et souvent il s’éloigne avec une proie et on n’a rien vu sauf la panique chez les épargnés.
Chez L’épervier c’est généralement la femelle qui sévit (car le mâle un tiers plus petit comme chez la plupart des rapaces prédateurs, d’où l’appellation tiercelet est un peu juste) eux s’intéressent surtout aux volatiles plus petits et les gens en mettant une plateforme pour nourrir les oiseaux de la nature leur offrent une cantine toute trouvée (là ou il est présent, il intervient dans les 24 heures), et oui l’enfer est pavé de bonnes intentions.
Le faucon pèlerin qui n’attaque qu’en plein ciel est beaucoup plus spectaculaire, la fascination qu’il exerce n’est pas nouvelle ; le dieu des égyptiens Horus déjà présent dans l’iconographie il y sept mille ans a la tête d’un faucon pèlerin dont on reconnait les marques sous les yeux très symboliquement connotés chez lui. De nos jours il est de plus en plus rapide, au siècle dernier on parlait de plongeons à 220 km/heures dans les années 2000 les 300km/h étaient atteints, je viens de lire « près de 500 km/h »….le mur du son est proche !.
Les stratégies telles que s’abstenir de lâcher plusieurs jours, de changer les heures de sortie, mettre un faux grand duc, un cerf volant, et même chez certains, faire voler en préliminaire certains sujets … (de mécontentement) ne donnent pas de résultats probants. J’ai connu des éleveurs qui tiraient en l’air avec un pistolet (d’alarme,) et j’ai moi-même essayé de crier avec force gesticulations et agitation un drapeau suisse (le plus efficace : deux sens interdits se croisant !) ou un gilet jaune ces objets font peur, ça peut marcher mais attention aux réactions des voisins (qui en plus pourraient être suisses ou gilets jaunes… mais pas les deux !) Alors arrêter ou réagir ?
Qu’est ce qui m’a fait changer de paradigme. ( je vais profiter de cet article pour placer et souligner les meilleures formules permettant de rebondir dans toutes les discussions).
Cette année après un début calamiteux, Le printemps et l’été assez calme, juste quelques apparitions de l ‘autour qui cette année avait élu domicile plus loin que le bois voisin, le pèlerin a été absent et pourtant les vols ont été longs et bien visibles avec souvent de plus de 80 pigeons.
En septembre, l’autour a souvent sévit, je ne regarde pas les vols constamment avec mes occupations de jardinage, de bricolage ou de nettoyages et si je n’ai pas toujours vu les attaques, j’ai constaté le chaos provoqué et compté les manquants, avec la surprise de voir certains pigeons revenir le soir dans la journée ou le lendemain.
Dès le début de l’automne le pèlerin est revenu quelquefois même en couple et là j’ai eu une révélation : IL M’AVAIT MANQUE !
Par exemple hier j’ai lâché mes hauts volants iraniens, il ne s’est rien passé. Aujourd’hui en ce 27 novembre c’était le tour des tipplers les vols en grand nombre n’ étant pas propices aux records, la plupart s’est posée au bout d’une heure et quart mais cinq sont restés en vol à grande hauteur, quand je suis ressorti des pigeonniers un bon moment après, ils n’étaient plus que quatre qui ont volé encore une demi-heure et je les ai rentré ; le manquant est un de mes deux mâles rouge ,une attaque de pèlerin avait certainement eu lieu et j’étais déçu de l’avoir manquée.
Ce pigeon est revenu intact en début d’après midi, je m’en suis réjoui pas tant pour le pigeon mais à la pensée que le prédateur encore plus affamé m’offrirait un beau spectacle le lendemain, voilà mon nouvel état d’esprit !
Quand on a pas ce que l’on il faut aimer ce que l’on a .Si vous êtes toujours affecté par les pertes il est temps pour vous de danser avec les filles qui sont au bal et pour continuer ce qui est souvent considéré comme le secret du bonheur : Changer ce qui peut l’être, accepter ce qui ne peut être changé et avoir assez de discernement pour faire la différence entre les deux situations.
Pour remettre l’église au centre du village ; Nous élevons des proies et il est normal que la prédation s’exerce (vous me direz qu’il y a d’autres proies potentielles parmi le gibier mais sa raréfaction et la pression de chasse est d’une si grande efficacité que les lâchers de sujets provenant d’élevage condamnés d’avance et ne pouvant presque pas voler ne peuvent palier à ce manque ( remarquez que la période d’ouverture de la chasse coïncide avec la période ou nous avons la chance d’assister au spectacle grandiose des attaques.
A notre époque, les interdits sont de plus en plus nombreux, par exemple la corrida vie certainement ces derniers jours, la pêche serait déjà interdite si les poissons n’étaient pas muets, on n’a même plus le droit de gifler nos enfants… mais au vu du spectacle que nous offre le monde ,il est clair que notre nature profonde a une part de cruauté qu’il faut assouvir, alors ce grand spectacle NATUREL constitue une soupape de sécurité, un dérivatif, un(e?) exutoire.
Nos pigeons se reproduisent beaucoup, à présent on restreint la possibilité de les vendre, pour les manger : il faudra très prochainement passer par un abattoir agrée et les y amener avec une autorisation de transport et avec toutes les analyses préalables, alors que faire de toute notre reproduction si DAME NATURE ne nous aide pas ?.
Néanmoins, comme chez les fauves, nombre d’attaques sont infructueuses malgré la facilité que leur offrent les évolutions de nos sujets, ce qui fait qu’un cheptel suffisant d’amateurs de pigeons sérieux ne peut être décimé.
Compte tenu de l’engouement général pour les rapaces et en particulier pour les faucons pèlerins pour lesquels on aménage des nichoirs …pardon des aires de reproduction (comment pouvaient-ils s’en passer depuis la nuit des temps ?) avec des caméras de surveillance diffusant sur les réseaux sociaux qui permettent une visibilité 24 heures sur 24 par tous.
Sauf lors de réintroduction de tout jeunes faucons, les sites ne parlent pas de nourrir ces oiseaux qui ont été introduit principalement pour réguler les pigeons de ville, les pauvres ont bien de la peine pour exécuter cette mission, car ces proies qui ont vite compris que sur un toit ou au sol ils ne risquaient rien limitent leurs vols, ils ne sont pas bêtes au point de faire des cercles à bonne hauteur, éventuellement avec des figures remarquables (et remarquées) comme nos pigeons cela pendant des heures pour certains, au point que malgré les nichoirs certaines municipalité doivent encore investir des milliers d’euros pour faire capturer ces « rats du ciel » et les déplacer (Ce qui explique que les pigeons de ville soient toujours aussi nombreux !) J’ai lu sur un site gouvernemental concernant ALBI (particulièrement pour la cathédrale) 20000 euros pour 2000 pigeons.
Quand je présentais mon spectacle « les colombofolies » avec aussi la casquette de fauconnier, mon patron avait un contrat pour déloger tous les soirs les goélands squattant le toit des Eaux d’Evian, une mine, un puits sans fond. Notre mission d’espèce dominante et notre devoir de contribuable est donc de CONTRIBUER A NOURRIR CE DIEUX DU CIEL.
Beaucoup de loisirs ne sont pas écologiques, avec cette activité notre bilan carbone est moindre d’autant, on est déjà plutôt casanier et avec les nouvelles règlementations sur des transports, rassemblements, expositions… on va l’être de plus en plus (heureusement qu’il y a les « rézosocios » pour compenser.
Beaucoup de sport sont fatigants, pas la faucolombophilie . Ça y est le terme est lâché et j’en revendique humblement la paternité, d’autres motivations pourraient être ajoutées mais passons à présent au cœur de mon message.
LA FAUCOLOMBOPHILIE c’est l’amour des faucons. MAIS AUSSI DES PIGEONS. Une double activité cela veut dire : DOUBLE PLAISIR comme la chasse à courre qui conjugue le plaisir de monter avec celui de…descendre. : Devenir faucolombophile, c’est le « en même temps » de notre président (de la France pas du club !)
Avec notre occupation on a déjà l’impression d’être Dieu ou au moins un grand gourou, On décide de tout : des mariages, des naissances, de la vie et de la mort sur terre et dans le ciel….Au lieu de continuer à faire rimer éleveur avec râleur ou pire de renoncer à l’élevage (Il a fallu une révolution pour abolir et obtenir ce privilège) vous atteindrez la plénitude en prenant la double casquette de faucolombophile.
Mais ce statut si valorisant se mérite :
Il faut un nombre suffisant de sujets pour ne pas être affecté par les pertes et pérenniser l’activité, car « la route est droite mais la pente est rude (Jean Pierre Raffarin , alors premier ministre …pas chanteur) j’estime qu’au moins la centaine de pigeons est souhaitable (remarquez qu’avec la reproduction et les pertes il s’agit d’un flux et non d’un stock.
Il y a des races comme le rouleur de Birmingham et les taklas qui se prêtent mal à ce sport, les roulades à hauteur modérée ou les culbutes bruyantes et le fait de continuer à voler dans tout les sens rendent la prise trop rapide et facile, si vous voulez vraiment les garder faites les évoluer sur pigeonnier transportable à divers endroits dégagés et préservés, pour ma part je vais arrêter avec ces races.
En effet il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain on veut du spectacle : Les gladiateurs devaient combattre ,pas se faire égorger d’entrée de jeu .Il faut donc sélectionner des races susceptibles de voler longtemps et à bonne hauteur mais aussi qui optent pour une des deux stratégies efficaces, plonger pour se mettre à couvert ou prendre plus de hauteur en restant groupés, cette seconde étant moins efficace car le faucon motivé les rejoindra souvent ou l’autour les attendra car il faudra bien qu’ils redescendent, mais entretemps il aura peut être lié (terme consacré) un autre oiseau.
(La stratégie des pigeons s’inspire du cas ou deux personnes repérées par un lion se mettent à courir, l’un dit « on ne pourra pas courir plus vite que lui » le second répond « j’ai juste besoin de courir plus vite que toi ! »)
Il faut s’organiser pour que la partie faire voler des pigeons en obtenant des résultats soit compatible avec le volet faucon, mettre au point une stratégie, voici celle que j’envisage :
Pour ma part je vais me consacrer aux hauts volants iraniens et surtout aux tipplers anglais.
Je dispose depuis peu de jeunes reproducteurs des meilleures origines importés au sevrage d’Angleterre. Ils sont venus en avion mais un peu plus âgés, ils auraient pu le faire en volant.
L’éleveur qui les a importés a obtenu dès cette première année des durées de vol records (non homologuées). Il a malgré (ou plutôt à cause de celà) liquidé tous ses tipplers parce que le temps n’étant pas extensible, c’était au détriment des entrainements et des performances de ses divers hauts volants de premier ordre.
Avec les tipplers, J’ai commencé il y seulement deux ans et me suis contenté de faire voler de grosses équipe. Cela m’a procuré du plaisir mais avec cette nouvelle souche à fort potentiel, je vais tout faire dans les règles: car « Point n’est besoin d’espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer» (Guillaume d’Orange…pas celui du Vaucluse !):
Elevage avec sevrages simultanés de jeunes qui formeront des groupes de sept pigeonneaux maximum au sevrage, logés confortablement dans quatre kit box, formés à répondre aux droppers .
En 2024 les jeunes tipplers seront entrainés tous les deux jours ou trois jours en fin d’après midi jusqu’à la tombée de la nuit d’abord et au vol nocturne ensuite avec une alimentation optimisée et une sélection drastique, au printemps des groupes de trois devraient sortir du lot pour faire des temps intéressants. Les iraniens logés séparément seront lâchés en début d’après midi.
Le matin mes tipplers et mes iraniens actuels voleront alternativement un jour sur deux, Ce sont eux qui devront affronter principalement les seigneurs des cieux.
Je suis loin d’être en haut de la montagne mais c’est l’ascension qui prime) « ce qui compte, ce n’est pas l’arrivée c’est la quête (Orelsan) (remarquez ont dit aussi que : c’est à la fin du bal qu’on paye les musiciens (version urbaine, la version rurale « des territoires » étant : c’est à la fin de la foire qu’on compte les bouses).)
Au niveau des rapaces et particulièrement des faucons pèlerin ,malgré le nombre de gens qui s’y consacre ,il ya encore à faire pour les étudier ,par exemple un suivi GPS pourrait être intéressant ,je connais un éleveur vers Bourgoin Jallieu (38) qui ajoute une bague fluo à ces pigeons et peut identifier sur YouTube des manquants sur le nichoir de la tour Arcelor/Mital à Saint Chamont(42) à une quarantaine de kilomètres ou ils font la joie des nichées (cinq petits cette année) …donc la sienne, bien sûr !
Voilà mes objectifs dans les grandes lignes .Même si j’arrive à un âge où je devrais plutôt élever mon esprit vers le seigneur…que des pigeons !
La création d’une association loi 1901 s’impose et je propose de travailler dès à présent sur ses statuts, prendre contact avec la LPO pour un parrainage et des actions conjointes efficaces comme par exemple des lâchers dans ces zones riches en nichoir quand il y a des jeunes à nourrir, voire d’obtenir de nouvelles implantations de nichoirs pour ceux qui résident dans ce qu’on pourrait appeler des zones blanches. Imaginez la joie des éleveurs y demeurant qui vont enfin pouvoir connaître des émotions sublimes au lieu de la monotonie de lâchers sans suspens.
Nous pourrons créer un groupe WhatsApp, des clubs sur les « rézosocios » faire des concours : les meilleures vidéos, qui aura le plus de pertes…toutes les suggestions sont bienvenues faites un courriel à l’adresse ci-dessous..
Tout devrait être finalisé pour le premier avril prochain, pas de temps à perdre !
Soyons optimistes même si notre maison brûle et que nous regardons ailleurs (JC : pas Jésus Christ : Jacques Chirac)
J’ai bon espoir d’obtenir votre soutien, envoyez vos dons au compte Paypal ci-dessous et je vous le dit les yeux dans les yeux je n’ais pas de compte en Suisse (JC aussi mais un troisième dont je ne peux dire le nom …il pourrait être mon prochain député).
En effet rapidement notre association pourra être classée d’utilité publique ce qui déclenchera la possibilité d’obtenir des donations déductibles ou au moins être intégrer à :
LA STRATEGIE NATIONALE BIODIVERSITE 2030 °

DEVENEZ FAUCOLOMBOPHILE !
° SNB /mesure 27 renforcer la protection et inverser le déclin des espèces menacées, réf: biodiversité.gouv.fr)