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 Sujet du message : proteine dans l alimentation
MessagePublié : 29 sept. 2011 10:04 
Hors-ligne

Inscription : 24 févr. 2011 20:44
Messages : 132
bonjour à tous. JUsqu'à présent certains éleveurs m'ont dit que les pois ne servaient pas à grand chose - juste un dessert. En début d'année je n'en ai presque pas mis. Ma reproduction n'a pas été bonne en début de saison. Donc j'ai pensé à des maladies et à plein de choses. J'ai traité un peu pour tout. j'avais un petit sur deux et pas d'oeuf. Je suis tombé sur un gars qui connaissait très bien l'alimentation de la volaille en général ; il m'a dit "il faut de la protéines, rien de tel que le pois pour çà et mettez du poulet/poulette en même temps et çà ira mieux". En effet, oeuf sur oeuf et çà s'est mis à bien marcher. Les petits sortaient vraiment beaux (le granulé 17 en protéines) et toi mika ton granulé grives il est à combien ?
est ce l'effet du hasard ? si quelques uns pouvaient donner leur avis avec leur propre expérience . Merci d'avance .


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MessagePublié : 29 sept. 2011 10:28 
Hors-ligne

Inscription : 02 févr. 2011 00:58
Messages : 370
bonjour ,personnelement je ne donne que du melange elevage :!: ca ne va pas trop mal!!,j'ai un ami qui donne des granulés poussin 2ème age il m'a dit voir la difference;sur les pigeonneaux du colombier qui en mangeait!!! il grandissent mieux!!!!!(il à testé:1 avec granulés;l'autre sans!!) :idea: jo


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MessagePublié : 29 sept. 2011 12:52 
Hors-ligne
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Inscription : 31 janv. 2011 13:06
Messages : 113
Moi j'utilise du pro gibier avec 26pour 100 de protéine ce qui correspond taux de la vesce


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MessagePublié : 30 sept. 2011 12:57 
Hors-ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 15 janv. 2011 00:42
Messages : 537
Bonjour Dominique,
C'est vrai que les pigeons aiment les poids, en alimentation avec des graines séparées c'est ce qu'il mange le plus. Par contre je n'ai jamais entendu dire qu'il fallait rationner des reproducteurs de quelque maniére que ce soit!! Ce serait plutôt le contraire, pour les reproducteurs on conseille une alimentation aussi varié que possible et généralement à volonté.
Ceci dit, si c'était des jeunes reproducteurs il est aussi fréquent qu'il y ait quelques "ratés" au début sur les deux ou trois premiéres pontes, peut-être aussi que c'est les soins que tu as apporté qui ont réglé un problème sanitaire, ......il ne faudrait attribuer au poids des vertus qu'il n'a pas !
Je n'utilise pas de vitamines ni d'aliments particuliers, juste un bon mélange sans céréales accompagé d'un peu d'orge et de millet, du grit melangé avec des coquilles d'huitres fines , un bloc sel ...tout cela à disposition et à volonté pour les reproducteurs. Tout se passe bien. Il y arrive qu'il y ait des mauvais reproducteurs, des mauvais parents, je m'en sépare car pour moi c'est aussi un critére de sélection.


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MessagePublié : 30 sept. 2011 23:39 
Hors-ligne

Inscription : 09 oct. 2010 23:24
Messages : 5
Bonsoir à tous,
Les protéines ou protides sont des substances organiques azotées complexes, différentes en fonction du grain dont elles proviennent.
On les trouve surtout dans la partie périphérique des graines, sous diverses formes telles que les albumines, les globulines, les gliadines, les glutéines, les nucléoprotéines, les amides, etc.
Elles sont constituées d’éléments plus petits, les peptides, eux-mêmes formés d’acides aminés variés assemblés les uns aux autres un peu comme des legos.
La nature d’une protéine varie selon le nombre, la nature des acides aminés, ainsi que l’ordre dans lequel ils sont assemblés. Ces acides aminés qui constituent les protéines, sont au nombre global d’environ vingt cinq, dont dix sont dits « indispensables » car l’organisme du pigeon ne sait pas les fabriquer et il doit donc les trouver tels quels dans son alimentation.
Ce sont l’Arginine, l’Histidine, la Leucine, l’Isoleucine, la Lysine, la Méthionine, la Phénylalanine, la Thréonine, le Tryptophane, la Valine. Certains y ajoutent la glycine, le glycocolle, et l’acide glutamique, allongeant la liste à treize éléments.

L’organisme du pigeon est génétiquement programmé pour synthétiser les acides aminés « non indispensables » à partir des éléments de base de son alimentation.

Tous les grains contiennent des protéines, mais les légumineuses (pois, vesces, féveroles, lentilles) en recèlent environ deux à trois fois plus que les céréales (orge, blé, maïs, avoine). (céréales 8 à 12% ; légumineuses 18 à 25%)
Les graines oléagineuses (lin, colza, tournesol, carthame) en contiennent autant que les légumineuses.
Les enzymes digestives du pigeon vont casser ces protéines végétales en substances simples pour reconstruire des protéines de pigeon en « remaniant les legos de base » et en fabriquant certains d’entre eux. Ces protéines ont un rôle capital dans la croissance, la ponte, la reproduction, la mue, etc. Les acides aminés peuvent se combiner en un nombre infini de protéines différentes. Le corps du pigeon contient près de 150.000 protéines différentes.
Les acides aminés conditionnent la synthèse du tissu vivant et une carence, même limitée, en un seul d’entre eux, peut bloquer tout le système si celui-ci est indispensable.

Le besoin global du pigeon de sport en protéines brutes est de 16 à 17 % de l’aliment global ingéré. Ce besoin augmente sensiblement pendant la croissance, l’élevage, la mue et l’effort intense pour passer à 18 ou 19%.
Hélas, le calcul n’est pas si simple car le pigeon doit nécessairement trouver en l’état les 10 acides aminés particuliers dans son alimentation car son organisme est incapable de les fabriquer.
Ces dix acides aminés indispensables doivent être présents dans des proportions définies pour que le pigeon puisse fabriquer ses propres protéines, et varient dans le temps en fonction des besoins de l’oiseau (croissance, mue, ponte, élevage).
Bien sûr, ces proportions théoriques idéales ne sont jamais vraiment respectées dans la pratique car les protéines des différents grains ne sont pas du tout équivalentes, elles ne contiennent pas les mêmes acides aminés indispensables et ceux-ci n’y sont pas présents dans les mêmes proportions.
Pour indication, pour un kilogramme de la ration alimentaire globale destinée à des pigeons, les teneurs nécessaires assurant le besoin de base en quelques acides aminés essentiels sont les suivantes :
Lysine : 7g/kg
Méthionine : 3g/kg
Tryptophane: 1,5g/kg
Thréonine: 5,5g/kg
Cystine: 2,5g/kg

En cas de carence de l’un ou l’autre de ces éléments, il va s’appliquer alors à l’organisme la fameuse « loi du minimum », c’est à dire que l’ensemble de l’apport en protéines n’aura en fait la valeur et l’efficacité que du ou des acides aminés indispensables présents dans la plus faible quantité. Ceci étant aggravé en cas de troubles de l’absorption intestinale liés à une entérite infectieuse ou parasitaire, ce qui est très fréquent.

Il ne servira donc à rien de donner trente pour cent de protéines de grains de maïs par exemple en période de mue, alors que le pigeon a besoin d’acides aminés soufrés présents surtout dans le tournesol mais absents du maïs. L’organisme se comportera alors comme si la ration ne contenait que huit pour cent de protéines, les autres éléments étant utilisés en proportion de l’acide aminé indispensable le plus rare. L’excédent des protéines inutilisées sera alors dégradé sous forme d’énergie, un gramme de protéines fournissant approximativement 4,2Kcal et 0,4 ml d’eau.

Cette notion est très importante car elle explique que l’on peut croire apporter beaucoup de protéines au pigeon, alors qu’en fait, il les dégrade en énergie car il manque certains acides aminés indispensables dans leur alimentation.
La ration des pigeons est donc souvent beaucoup plus pauvre en protéines possédant une « valeur biologique », qu’on ne le croit, en particulier si elle ne comporte qu’une ou deux sortes de graines différentes.
La première règle sera donc de varier les sources de protéines en associant plusieurs grains : pois et céréales pour la croissance, le sport et l’élevage, pois, tournesol et céréales pour la mue.
Les graines riches en protéines devant représenter près du tiers de la ration totale selon la période et les besoins.
J'espère avoir répondu à votre question.
Pour ce qui est de la mortalité des jeunes au nid, c'est un problème complexe et il faudrait posséder beaucoup plus d'éléments pour faire le diagnostic.
La complémentation minérale est un autre sujet...
Bien amicalement
Thierry


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MessagePublié : 01 oct. 2011 12:09 
Hors-ligne

Inscription : 31 janv. 2011 20:29
Messages : 25
Content de te (re)voir sur le forum Thierry! smi:_18


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MessagePublié : 03 oct. 2011 23:04 
Hors-ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 31 janv. 2011 21:33
Messages : 343
salut thierry
je te remercie pour les conseils d alimentations.
j ai rajouté 15% de pois et 10% de petits tournessol dans mon melange de 1/3 blé 1/3 orges 1/3 melange sans cereales
et bien un super plumage et des wutas qui continuent a vouloir monter.
je ne les forcent pas trop de peur de leurs abimer les remiges 1 et 2 qui restent a repouser correctement.
de plus les droppers sont magnifiques
merci smi:_18
a plus tard
jean marie 74


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